Chahîd

Nom: Yoshe Mandelstam, se faisait appeler Drakko tant qu'il est resté humain
Surnom depuis qu'il est chimère: Chahîd.
Race: chimère
temps passé à hollow dream: assez pour perdre tout espoir
lien vers son histoire: de l'autre côté du monde

Alours une question pour twa ^_^
J'aimerais savoir ce qui est arrivé à ce brave Yoshe entre le passage à tabac du bosniaque et début 96. Qu'a-t-il vraiment fait? Qu'est-ce qui a mal tourné? Pourquoi a-t-il disparu de la circulation comme ça?

Vouala ^^

[hrp] que vous êtes bien cruelle, madame, de m'obliger à évoquer et dévoiler d'aussi pénibles souvenirs..... [/hrp]


Il refuse. L’ordre. Il ne touchera pas à l’enfant bosniaque.

On passe à tabac le jeune homme sous ses yeux.
Cela dure plusieurs jours.
Yoshe sait que le moindre signe d’empathie de sa part signera son arrêt de mort comme celui du garçon.
Il reste impassible, la rage au ventre.

Il le soigne.
Comme il peut, en cachette, mais mal, les plaies sont affreuses et douloureuses, s’infectent et tandis que le garçon agonise, des signes de folies sont détectables chez le psychiatre, mais la nécessité de sauver le garçon fait rempart contre ce raz de marée qui le menace.

Il prépare leur évasion.
Vite, très vite.

Sa vie et la sienne dépendent de son efficacité et de son organisation.

Il attend une nouvelle rafle qui lui laissera quelques heures pour agir.
Cache une arme qu’il donnera au jeune homme et le moment venu, fusille sans la moindre émotion ses tortionnaires, se livrant même à certains actes de barbaries:

Avant de partir il découpera le visage des trois miliciens qu’il conservera soigneusement dans la doublure de sa pelisse comme un trophée.

Puis, il prend la fuite avec l’adolescent qu’il sangle sur son dos comme un nourrisson…
Et qu’il porte pendant plusieurs jours, parfois éveillé, parfois inconscient à travers les montagnes.
Il le lave soigneusement dès qu’il peut, le nourrit à la main,
lui donnant la becquée comme un oiseau,
le tenant serré contre lui pour qu’il n’ait pas froid...

Il l’abandonne dans un village perdu.
Le garçon très affaiblit ne parle plus mais il a reprit quelques vigueurs à son contact,
il est très amoché, mais il est vivant...

Al Fana, c'est ainsi qu'il se nomme désormais, lui crache au visage pour le remercier, quand Yoshe lui tend l’arme qu’il lui réservait, espérant peut être qu’il le tuerait.

Yoshe ne dit rien, il disparaît, et, une fois libéré de l’enfant, il sombre dans une démence profonde, revivant ce qu’il a vu, poursuivit par la culpabilité comme Oreste par les Erynnie.



¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤

Hôpital de Mostar
Extrait du Carnet de bord du Dr. M.

Le patient a été retrouvé, errant dans les rues, traînant des cadavres de chiens, dont il avait apparemment consommé le contenu de la boite crânienne.

Son hygiène était déplorable, et son regard était habité par une terreur profonde dont nous ignorons toujours la cause.

Le patient souffrait de cauchemars qui le poussait bien souvent à avoir une attitude suicidaire, nous l’avons ainsi plusieurs fois contraint à la chambre d’isolement afin qu’il ne porte pas atteinte à sa vie ou à celle des autres patients qu’il considèrait comme des objets.

Son comportement exigea de nous l’internement et ce le plus rapidement possible.

Il prétendait guérir les autres malades et se précipitait sur certains psychotiques profonds, complètement apathiques et leur donnait de grandes bourrades dans le dos en disant :

« Courage mon vieux ! » ou « c’est ça ! Tiens toi bien droit, alors tu te sens chef maintenant n’est ce pas ? »

Ses intonations méprisantes, déshumanisantes, donnaient le frisson.
Comme sa manière de rester silencieux et de nous fixer pendant des heures sans même ciller.
Sa résistance aux camisoles chimiques est un fait remarquable,
comme sa capacité à échapper aux questionnements,
ou sa facilité à détourner l’attention.

Nous avons du l’isoler de temps à autre pour protéger les autres et lui même des représailles de certains de nos patients.

Une fois, il me parla d’un ton détaché de « cette chose, là-bas », désignant Miss P. une infirmière d’un certain age venant d’être affectée dans mon service.
Mon impression fut bientôt confirmée quand il ajouta :

« ça nous est venu d’un autre bâtiment n’est ce pas,
d’une cour d’école désaffectée,
j’ai été lui demandé d’où ça venait du Congo, de l’Himalaya,
de la Cité Engloutie de l’Atlantide, ou quoi…
ça a quelque chose là-dedans quand je lui ai mis la main sur la tête,
c’est devenu ma mère
– ma mère Rachel, la pute. »

Son ton était dénué de toute passion.

Il prétendait attendre impatiemment, je cite :
« son conjoint – Jupiter, ou Junon, ou un porc ou un rat d’égout, ou n’importe. »

A noter tout de même que le patient était d’origine sémite…

Tout le temps qu'il a passé parmi nous, il manifesta, outre son attitude déshumanisante, une prédilection pour les créatures qui ne sont effectivement pas humaines.

Il était par exemple persuadé que les oiseaux et les arbres voisins et les chiens qui fréquentaient le parc où il se rendait parfois lui « parlaient » (comme Saint François d’Assise) quand ils gazouillaient ou aboyaient, il croyait pouvoir converser avec eux, ils répondaient, pensait-il, à ses demandes.

Quand ils n’y répondaient pas, il les tuait, pour ensuite les dévorer encore palpitants et chauds, ce qu’il faisait avec les chiens quand nous l’avons trouvé errant dans les rues avant son internement.

Il avait en lui, de surcroît, le sentiment d’être une bonne partie du temps en communion avec la totalité du milieu ambiant, y compris dans ses aspects non humains, et aussi quant à la distinction entre lui-même en tant qu’humain et son environnement non humain.


« Même un cheval que nous avions,
me raconta-t-il,
ma mère s’extasiait toujours sur ces yeux, si beaux, si doux, si compréhensifs, qu’il devait être saint François d’Assise. Beaucoup de gens ont peur qu’on les fasse enfermer s’ils disent ci ou ça ; ma mère, elle, n’hésitait pas à dire ce qu’elle avait envie de dire et n’avait pas l’air de s’en soucier. »

Bien qu’elle fût handicapée par une maladie cardiaque congénitale et que d’origine étrangère, elle éprouva quelques difficultés à s’adapter à la langue et aux mœurs des Etats-Unis d’Amérique,
d’où le patient est originaire,
cette femme me semble être le personnage dominant de la famille Mandelstam, elle avait apparemment des ambitions très élevées pour ses fils,
et notamment pour mon patient.

Elle lisait beaucoup, lui aussi, et jusqu’à un stade avancé de notre travail, avant qu’il ne m'échappe... il parlait toujours de sa mère comme d’une femme totalement froide, incapable d’amour.

Ce qui en réalité est évidemment une vue de l’esprit et une construction imaginaire du patient.

Ce malade avait bien évidemment eu très peur de cette mère toujours excentrique et imprévisible, qui finit par devenir franchement et violemment psychotique et qui avait menacé à plusieurs reprises, et même essayé de le tuer…prétextant qu’il ressemblait à un officier SS à cause de ses yeux remarquablement bleus...

De même, plus d’une fois pendant son séjour, il manifesta une frayeur très vive vis à vis de ses imprévisibles compagnons psychotiques. Les traiter comme des marionnettes s’inscrivait je crois dans son effort pour voir en eux des objets inertes parfaitement maîtrisables plutôt que ce qu’ils étaient en réalité, c'est-à-dire des êtres humains imprévisibles et même par moment dangereusement ingouvernables,
comme sa mère ?

Pendant quelques mois après son admission, il fut sujet à de soudains accès de fureur et l’incident le plus important de sa psychothérapie, malheureusement avortée, survint le jour où, venant de mettre de pièces toute sa literie à coup de dents, comme le reste du maigre ameublement de sa chambre, ainsi que toutes les productions remarquables qu’il avait réalisé pendant son séjour manifestant un réel don artistique: dans un accès de furie meurtrière, il reprit ses sens et, bien que d’abord en état de choc et refusant de croire qu’il avait fait cela, il finit par réussir à se rendre compte qu’il avait effectivement une pareille fureur en lui, que l’auteur de cette destruction n’était autre que lui.

Dans ses moments de fureur il prétendait se nommer Chahîd et être « le témoin des témoins » et lançait des appels au Jihad très structurés et exagérément agressifs

Il couvrait aussi de manière obsessionnelle un petit carnet d’écritures serrées, quasi illisibles et y répètait inlassablement les mêmes choses.
Il y dessinait aussi le portrait d’un jeune garçon, ensanglanté, aux yeux très pâles (comme ceux du patient lui-même),
et dont voici quelques exemplaires qui seront révélateurs de l'angoisse qui le persécutait.
Car c'est bien de persécution qu'il s'agit, je suis affirmatif sur ce point.

Drakko, planche 1



Drakko planche 2

Nous pensons que ce portrait est une image reconstitué de quelqu’un qui a occupé une place considérable dans sa vie et qui est peut être à l’origine de ses crises de démences et qu’il associe à un portrait fantasmé de lui même.

Mais ce n’est qu’une supposition.


Un frère mort peut être ?




Dans ses moments de lucidité, et ils sont nombreux,
il tient des discours d’une telle clarté et d’une telle profondeur qu’il est difficile de l’analyser et de savoir s’il simule ou non la folie.

Ce cas reste pour moi, et je le regrette, mes chers confrères, un mystère.





¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤


Fragments du journal de Chahîd



La sainte vierge est une pute avec Dieu et Jésus-Christ.

C’est elle qui m’a abandonné dans le péché.
Les Serbes la remplaceront..


Mon âme est celle qui, souffrant de me voir toujours mauvais et ne pouvant plus avoir de sentiment heureux dans le cœur avec moi,
a su m’aimer assez pour attendre que je devienne bon. (sic)


C’est la Bohémienne sur cette terre que je reconnais le mieux.

Je veux qu’on ne puisse pas s’approcher de moi sans corps parce que le corps repousse et qu’il faut pour pouvoir s’approcher en corps (sic, encore?)
avoir fait le sacrifice de tout esprit,
de tout dépassement du corps par l’esprit.

Je perdrais tous mes êtres en enfer et je leur ferai sentir cet enfer en hommes et en corps pour toujours,
mais pas dans le corps où ils m’ont mis,
dans un autre,
je suis en plein travail,
aux derniers justes à me tirer du cochon pour me permettre d’aller dans mon véritable corps.

Le mal à moi qui donne tout,
je le ferai moi-même devant moi et je l’entendrai mourir.



Je ne veux pas être du pain, le pain se fabrique et il se mange.
On ne me mangera pas
On ne me touchera pas.


¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤


[hrp] est ce que cela vous ira? [hrp]

Tout à fait, c'est parfait! Marci bicoup ^^

Pourrais-tu, être divinement repoussant, nous détailler davantage les raisons de ta métamorphose? Car il me semble étrange que quelqu'un avec un tel caractère cède soudain au désespoir simplement parce que sa proie s'est perchée sur un arbre... traumatisme d'enfance lié aux végétaux? (c'est l'Ombre phobophile qui parle, bien sûr)

Mmmh... difficile art de la formulation subtile...

Un caractère... hum...

De fou furieux égoisto-altruiste? Bien que je l'avoue, ce néologisme ne vous rende pas justice: vous êtes bien plus cinglé que ça, cher ami.

Au fait, je transmettrai votre remarque au médecin du travail, mais en tant qu'anesthésiste, je prend la liberté de vous conseiller l'un de mes collègue (encore vivant, le pauvre) très doué dans la reconstruction faciale: vous avez semble-t-il un très léger bec de lèvre à rectifier.

Ah! oui, suis je bête, j'avais omis de préciser que ce n'était pas un état permanent chez moi, juste...
quand j'ai faim
et que je suis, un peu..., irrité, je dirais
et que le reste du temps, je pourrais peut être, je dis bien peut être, vous ressembler par exemple, oui, par exemple, le reste du temps.... ce serait peut être gênant remarquez... pour vos affaires

Oh vous savez, du temps que vous me laissez Mary, moi je suis pour le partage du cheptel.

ce n'était pas ce que je voulais dire Vincent.
Mais je tacherais d'être plus clair dans mon cv ^^

Mmh, peut-être n'était-ce pas exactement ce que je voulais dire non plus...

Je préciserais simplement qu'à nul moment je ne parlais de nourriture. Et que nous floodons, mais puisque que c'est sur votre fiche...

Petite question : quels sont les sentiments de "Drakko" vis à vis de son ancien guide? Après tout, aucun des deux n'a essayé de tuer l'autre, et même si les remarques désobligeantes ont volé dru, ça parait un peu léger pour une haine meurtrière (quoique).

Saedroth a écrit:

Petite question : quels sont les sentiments de "Drakko" vis à vis de son ancien guide? Après tout, aucun des deux n'a essayé de tuer l'autre, et même si les remarques désobligeantes ont volé dru, ça parait un peu léger pour une haine meurtrière (quoique).

Appelez moi Chahîd voulez vous... Drakko est mort deux fois déjà.

J'ai toujours aimé "les petites questions" qui sont souvent les plus interressantes.:

Les... "sentiments"...?
Vous parlez encore comme un humain Saedroth, méfiez vous...

Craignez vous réellement que je ne vous apprécie pas?


Je sais fort bien que les sentiments ne vous importe pas plus qu'à moi, ce que vous voulez c'est une place, et savoir sur qui vous pourrez compter le jour où votre heure sonnera,
si elle sonne.

Je n'éprouve aucun sentiment à votre égard,
j'analyse, je classifie, je catégorise, je jauge, j'évalue votre potentiel, vos failles, vos capacités de résistance, je pèse vos silences, et je fais le trie dans vos discours où vous dissimulez l'aiguillon de votre intelligence et la pique de votre ruse sous un langage de vaurien.

Vous êtes un cas très interressant pour le psychiatre que je fut jadis et davantage encore pour la chimère que je suis.
D'abord parceque vous avez beaucoup à m'apprendre sur cette Vallée et sur les liens que vous entretenez avec les autres races, en bon Talleyrand que vous êtes, ensuite parceque vous ne chassez pas le mêm gibier que moi, et enfin parceque vous connaissez l'interêt que je vous porte qui vous fait vous interresser à moi.
Vous êtes un cas bien particulier à mes yeux, oui...
mais contrairement à certains autres ici je ne vous crains ni ne vous crois, enfin, disons que je fais la part des choses, connaissant les manières si compliquées qu'ont les humains pour dire sans parler, pour faire de la dénégation une profession de foi, pour mentir en se trahissant toujours à un moment où à un autre, pour avouer dans l'espoir de s'acquérir quelques faveurs illusoires, pour calculer avec conviction sans jamais penser, tant il est convaincu de ce qu'il dit, qu'en face il y ait autre chose qu'un être crédule, désirant être séduit, sensible à ses arguments.

Disons que je suis une sorte d'expert comptable qui vient fouiller dans vos livres de comptes falsifiés....
Et vous êtes un excellent faussaire.

Je sais que vous vous différenciez des autres par votre nature, mais aussi par votre caractère retor et ambitieux, je connais votre intelligence que j'ai à plusieurs reprise remarqué et vu à l'oeuvre, et le "danger" qui s'y rattache et que vous réprésentez au sein des communautés qui vivent dans la Vallée, justement parce que vous êtes démesurément ambitieux et votre orgueil, associée à une soif de reconnaissance peu commune, est votre talon d'Achille, et un levier pour mon esprit pervers.

Toutefois vous êtes quelqu'un sur qui je compte, à n'en pas douter, et que je rattacherais à ma cause, sachant que vous resterez "sage" tant que vous n'aurez pas obtenu ce que vous désirez.
Et vous savez bien qu'il faudra faire avec le vieux salop que je suis pour y arriver.
Mais je prendrais toujours soin de ne pas fermer l'oeil quand vous passerez dans les parages,
décortiquant chacune de vos phrase que je sais pesée, pensée,
mais jamais désinterressée.

J'"apprécie" votre franc-parler, et votre combativité qui font de vous une personne à ne pas négliger,
loin de là.

Et je ne nourris aucune haine meurtrière à votre égard, contrairement à ce que vous avez l'air de penser,
mais peut être est-ce déjà votre cas me concernant?



Yakkob... j'ai soif...... :shock

Dit moi mon chou, de ce que j’ai pu glaner de ci de là, une question me taraude. Tu nourrirais pas des projets de conquête de la vallée !?

Tu vois ce que je veux dire mon biquet...

Blonde powa!!!!!!!

* et cette question faut que ce soit toi qui me la pose... je te jure... range moi ton machin-truc-vorace tout de suite

Des projets de conquête de la Vallée pas le moins du monde, c'est trop petit pour moi poulette

Trève de plaisanterie, enfin plaisanterie à demi, ce n'est pas véritablement ce qui m'empêche de dormir, ce qui me taraude un peu plus c'est de me dire qu'il y a une possiblilité d'accéder au monde extérieur par le biais des humains qui ont encore la possibilité de se réveiller, par leurs rêves? leurs espérances? leurs souvenirs? leurs projections? je ne sais pas, mais je trouverais.
Et si je trouves pas je boufferais tout le monde parceque je serais très très énervé...
En tout cas Yoshe à travers Chahîd, chimère nouvelle génération ( ) n'a sans doute pas accepté son statut de créature, ou disons qu'il n'y croit pas , que cette histoire de coma l'intrigue au plus haut point, que les parole de Saedroth tournent en boucle dans son carafon, qu'il cherche un moment de communiquer avec le monde réel, qu'il croit aux rêves, aux hallucinations, à l'imaginaire donc, comme porte de sortie ou d'entrée entre la Vallée et le dehors.

Toutefois il sait aussi qu'il n'y parviendra pas seul....

En tout cas, ne compte pas sur moi pour pénétrer un de tes souvenirs l'affreux !

quoi faire avec mes souvenirs ma cocotte ? J'ai mal lu...

Et oui que veux tu c’est moi qui l’ai posé, pas pu m’en empêcher, Chieuse mode ON.

Et rêve a ce que je range ma gloutonne.

Bref, j’aurais du me doutais que tu nourrissais de plus ambitieux projets, que je suis blonde parfois.

Si on s’entretue pas avant j’peu te filer un coup de main mon chou.

P.S : Elle est vraiment perverse cette gamine.

Un coup de main je veux bien mais pas un coup de machin-truc, j'ai déjà assez à faire avec ton clébard qui me bouffe les orteils
et la petite vicieuse avec son nainain.. enfin bref
ça se négocie tout ça, si on s'est pas entretué d'ici là

Yosh... toi et moi nous entendrons à merveille...

Couple Pervers ! Couple Pervers Couple Pervers

N'empêche que mon don, il te permettrait de retrouver un semblant de monde réel lui...

Vous voyez finalement, vous n'avez pas encore perdu tout espoir (vain...)

Comment tu fais pour être terre à terre quand tu deviens une chimère ? C'est scientifique de se changer en chimère ? ^^