Nom: De Costa
Prénom: Alcibiades Felipe Alejo
Surnom: Alejo (Plus couramment utilisé que son prénom)
Age du coma: 31 ans
Temps passé à Hollow Dream: Nouvel arrivant
Ancienne profession: Flic.
Description physique: La grande pomme en fond sonore. C’est qu’elle se foutrait presque de sa gueule. On dirait un émigré de base. Et certains ricains le regardent de travers. Votre carte m’sieur. Oui il n’a pas les cheveux blonds. Il n’a pas non plus les yeux bleus. Il est pas bronzé comme il faut. Juste mat de peau. On dirait un bâtard entre chien et loup. Les cheveux mi longs noirs. Les yeux comme deux trou noir dans le monde. Il est carré. Bien bâtit pour survivre. Dans cette jungle humaine il devrait survivre. Il a toutes ses chances au départ. Il a la tronche d’un mec qui arrache la vie à coups de dents. Qui la bouffe cette grande pomme. Mais il s’enferme en lui. Il ne regarde pas dehors. Il ferme bien sa porte à clé le soir. La vie le rend paranoïaque. Pourtant il aime la vie. Une esquisse de sourire sur une photo de travail. Une allure bien comme il faut dans un costard sans cravate. Une arme de service. Et puis sa plaque. Il devrait se raser plus souvent. Il devrait moins flancher. Les épaules basses dans la grande pomme. Et le hurlement des sirènes ça le rassure. Les envoûtantes sirènes.
Description morale: Il aime la vie. Comme d’autres aiment le chocolat. Il observe les scènes de crimes. Il enquête comme un chien flaire un os. Et pourtant il demeure calme. Une attitude presque distante. Un bon flic disent ses collègues. Il aimerait avoir la paix. Créer la paix. Respirer la paix. Mais toute sa vie a une odeur de gasoil. D’air chaud empesté par la fumée du cigarillo. Il se souvient de sa grande ville d’autrefois. La grande Pomme pullule de vers qui la pourrissent. La grande pomme n’a pas de chance. Lui essaye d’en donner. Pas qu’il en ait en stock. Sa vie n’est pas une question de chance. Sa vie est une question de décision. Et il n’y a pas de point d’interrogations dans son cœur. Il fonce jusqu’à sa dernière limite. Braquant avant le mur. Il est un peu paranoïaque. Il n’aime pas vraiment. Un peu mal. Un peu bof bof. Il se donne à fond pour tout. Même si dans le fond il a rien à donner.
Histoire:
"Me rompes los cojones! Alejo dégage! Va jouer au foot"
Dans cette ville là.
Comme d’autres villes au Brésil.
Juste dans la belle Rio. Là où les carnavals cachent la pauvreté. Les gosses jouent au foot dans les rues.
Dans la poussière des années.
Lui il a trouvé un flingue un jour. Un flingue en plastique. Quoiqu’un vrai ça l’aurait pas étonné. Ici ce n’est pas ça qui manque. Putes et coke. C’est la vie à Rio.
Derrière les plumes et les strings.
Sa mère chantonne des trucs sans paroles. Son père essuie les verres dans un bar. Ils sont pas plus malheureux que les autres. A peine plus heureux. L’argent est ici comme partout ailleurs. Et le bar accueille les tontons du moment. Tonton Quirino. Tonton Vitor. Ils se réunissent au sous-sol. Parfois ils croisent leur regard. Sur une marche en bois qui grince. Il casse les couilles à son père souvent. Alors il sort l’arme dans sa chambre. Au lieu d’aller jouer avec les autres gosses.
Allez va jouer avec les autres Alejo.
Sa mère semble le supplier du regard. Joue quand tu le peux encore. Il joue aux gendarmes et aux voleurs. Il a prit son ombre pour un voleur. Il s’est tiré une balle en plein cœur. Et maintenant il vit à peine. Il a voulu devenir flic. C’était un métier honorable. Son père n’a pas semblé heureux. Sa mère a eut un pauvre sourire.
Va jouer Alejo.
C’est elle qui a décidé du prénom. Alcibiades. Mais personne ne l’appelle comme ça. A l’école la maîtresse préfère son nom de famille. Elle préfère ne pas le regarder. L’arme en plastique est sous son coussin quand il dort. Pour se protéger des truands. Il y a des rêves qui toquent à sa fenêtre. Qui lui montrent des enfants qui jouent dehors.
Dans la vie réelle c’est pas un jeu.
Il le sait bien même s’il n’est qu’un enfant. Il quitte le perron soigneusement balayé par le temps. Il est devenu flic. Son père a juste soupiré. Soupiré si fort qu’il a fait décoller son avion. Il a tiré sur son reflet ce matin même. Il a accepté la promotion de son patron.
Une chance exceptionnelle.
Et ses collègues l’ont regardé avec admiration et dégoût. Putain la chance. Les putains et la coke. Et la chance de l’autre côté-là bas. Mais quel bordel. Tu l’as dis. Il a tué sa vie sans l’ombre d’un remord. Sans ombre. Elle était déjà partie il y a longtemps. Pas de fiancée et pas d’amis. C’est un excellent agent de terrain. Il y a toujours des putes et de la coke. Les scènes de crimes sont plus complexes qu’il n’y parait.
Les humains aussi tu sais.
Il y a une fusillade un jour dans les bas-fonds. Une histoire de gang. Tu parles la langue tu devrais y aller. Mais ces hommes ne sont pas moi. Même moi alors tu vois. Juste une balle qui fait défiler le temps. Qui l’écarte. Qui fouille dans les moindres recoins. Un cerveau bousillé par une simple balle d’argent. Balle perdue. Pas pour tout le monde. D’une vie qui l’est aussi. C’était un gosse qui aimait pas vraiment le foot. Un gosse qui a tiré sur sa vie.
Il ne sait plus pourquoi.
C’est pas qu’elle ne lui plaisait pas. Et finalement c’est sa vie qui l’a tué. Avec des sirènes rassurantes pour son dernier souffle. Histoire qu’il tienne la main à une mère qui l’a accueillie avec des yeux plein d’étoiles. L’étoile d’un shérif imaginaire.
Tu devrais jouer Alejo.
Parfois ça arrive il le sait. Décédé en plein service. Ah oui il lui a rendu bien des services à la grande pomme. C’est comme ça qu’elle le remercie ? Il voudrait vivre un peu. Il se décide maintenant. Il y a des éclats d’os et de sang sur le mur d’à côté. Et il va bientôt pleuvoir. Un flic lui tient la main. Pas mort sur le coup.
Tiens le, le coup.
Mais y’a des vers dans la grande pomme. Des vers dans son cœur. Qui pourrit lentement. Tu me casses les couilles dégage Alejo. Allez dégage. Mais quel bordel quand un mec meurt. Il pourrait le faire en silence. Mais ce n’est pas lui qui crie. C’est le flic qui lui gueule dessus. Et tout les vers de la grande pomme.
Allez dégage bordel dégage!
Décédé dans l’exercice de ses fonctions. Non pas encore! Fonction vitales? Le calme plat. Pour une fois. T’es un survivant l’ami. Elle est où ma maman? Le coma putain le coma. Je veux ma maman. Tu te réveilleras bien un jour. Un mec tombé dans le cristal. Décédé en leur cassant les couilles. Putain de coke. Enfoirées de putains…
Style de combat: Il sait se servir une arme. Il sait se défendre à mains nues. Ce n’est pas un super héros de comics. Juste un agent de terrain. Le calme en point bonus.
Phobie(s): Il ne sait pas nager. Il n’a jamais prit le temps d’apprendre.
Autres: Pas de fiancée. Pas d’amis. Pas de relations sociales. Ce mec c’est son boulot. Il ne sait pas vraiment parler aux gens. Même s’il est du genre calme et poli. Il ne sait rien extérioriser. Il préféra enquêter que se lier aux autres. Il est par contre ouvert d’esprit. A Rio y’avait les esprits. Les fantômes. Les croyances. Les cierges. Et le Seigneur veille sur nous. Il a une croix autour du cou. Il ne L’oubliera pas. Il est fortement probable qu’il ne perde jamais courage. Qu’il prenne ça pour sa propre scène de crime.
Comment avez-vous connu Hollow Dream? On m’a passé le lien.
![Alcibiades de Costa [Validé] Mdr1](/users/2914/46/95/49/smiles/mdr1.gif)
