Escale infernal, à qui le tour ?

Douleur au crâne, vomissement et réveil difficile. Tom n’avait pas subit un tel réveil depuis des lustres. Cette femme l’avait laisser là-bas, elle n’avait même pas profité de la situation. Alors qu’il était complètement assommé et inconscient, elle avait préférée le laisser seul. Tom s’était levé, il grognait mais se plaignait pas. Sa colère était tellement grande qu’il préférait la préserver encore quelques minutes pour la libérer dans un endroit ou il était sûr qu‘il sera seul. Les coups de feu ont peut-être ramener quelques curieux dans les alentours. C’était aussi bizarre qu’il ne s’était pas fait dévorer ou emmener par des chimères. Ces bêtes là en aurait profiter pour le torturer et faire de lui ce qu’elles voulaient. De toute façon, Tom en avait rien à faire, il prenait son temps de se relever tout en crachant du sang. Il récupéra ses armes et il les remit à leur place respective. Ensuite, il reprit son costar pour se le remettre sur soi. Il se mit alors à marcher jusqu’à la plage de galet calmement. Sa fureur montait au fur et à mesure qu’il marchait. Le sang coulait encore sur son visage mais il n’en avait rien à faire. Il ne savait pas non plus combien de temps, il était resté ainsi à terre. A voir son sang encore frais sur son visage et sa chemise, cela faisait moins d’une heure qu’il avait été dans les vapes.

Une fois arrivé à la plage, il se mit à hurler le plus fort possible. Son cri se répercuta partout autour de la plage. Rien ne lui vînt en retour, il recommença encore à hurler le plus fort possible. Il se baissa et se mit à jeter furieusement des cailloux, à force, il se fatiguait. Mais, il continuait toujours à en jeter. Son épaule lui faisait atrocement mal, il se stoppa. Se laissant tomber sur les fesses, Tom se tînt la tête tout en riant. Son corps fut secouer par des tremblements. Il rigolait de plus en plus. Ses nerfs étaient à vif, il ne s’arrêtait pas. Ses rires perduraient, hantant cette endroit pendant quelques minutes. L’envie de vomir picota une nouvelle fois sa gorge. Il ne put se retenir très longtemps car il déversa son vomi par terre.

" Et merde, voila que j’arrête pas de gerber. Docteur ?? Vous êtes là ?? Et le bon Dieu, tu m’entends. T’arrive même à m’entendre ici ? Ouais, tu me réponds pas. Les voix du seigneur sont impénétrables, ouais c‘est ça, et mon cul c’est du poulet peut-être ??? "

Aussitôt après ça, il se remit à rire mais à vomir aussi. Préférant ne pas rester ici, Tom se releva mais trop brusquement. Sa tête se mit à tourner et il titubait à présent. Il chantait quelque chose tout en marchant ou plutôt criait tout en marchant:

" ALELUIA, ALELUIA, ALELUIAAAA, AAALELUIAAA, ALELUIAA "

Effectuant un petit mouvement de recul, il émit un petit « oula ». Ses bras étaient tendu de chaque côtés de son corps. On eut dit qu’il essayait de s’imaginer de marcher sur une corde invisible. Ses délires le portait ailleurs et cela l’amusait parce qu’il continuait à rigoler aussi fortement qu’avant.

*Une bonne bouteille de vodka et je serais remis sur pied mais là y’a rien d’autre que cette foutu eau à la con*

Ses délires furent arrêté, au moment ou il mimait le fait qu’il tombait de la corde tout en poussant des bruits bizarres avec sa bouche, il sentit comme un malaise venir. Il tituba encore deux trois mètre plus loin.

" Oh la !! C’est pire que quand je suis bourré. Fais chier, merde, c’est à cause de cette aveugle à la con que je marche comme-ça "

Il s’effondra lourdement tout en s’écorchant le visage. Evanouie, Tom ne bougeait plus du tout. Le silence retomba sur la plage et aucun bruit ne vînt lui répondre après tout le vacarme qu’il venait de crée.

Étendu sur les galets, Tom inconscient gisait parmi toutes ces pierres au nombre incalculable. Au bout de quelque minute, il revînt à lui. Sa tête lui faisait affreusement mal, gémissant fortement, il restait dans cette position pendant quelque seconde. Au bout d'un moment, il se releva avec beaucoup de difficulté. Regardant autour de lui, Tom cherchait du regard une éventuelle présence. Au bout d'un moment d'observation, il conclut qu'il n'y avait personne. Se relevant péniblement, Tom essayait tant bien que mal de marcher. Se dirigeant aveuglement, il suivit son instinct tout en continuant de marcher avec difficulté.

*Le manoir, il n'y aura qu'à cet endroit où je pourrais trouver un foutu moyen pour arrêter cette putain de douleur !!!*