Hollow Dream
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 Saedroth. Priez pour qu'il ne soit qu'un cas isolé [Validé]

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Saedroth
Chimère Renégate - date limite de consommation dépassée
Saedroth


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Temps passé à Hollow Dream : Euh... J'étais là à l'automne, d'autre questions?
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MessageSujet: Saedroth. Priez pour qu'il ne soit qu'un cas isolé [Validé]   Saedroth. Priez pour qu'il ne soit qu'un cas isolé [Validé] EmptyLun 1 Jan - 23:29

Nom: Moisan

Prénom: Thomas

Surnom: Saedroth (il utilise exclusivement ce patronyme), le Charognard (surnom collé par certains individus à cause de sa précédente tendance à piller les maisons vides et les cercueils). En général, quand on parle du "cadavre", du "mort-vivant" ou autre terme du même registre et à peu près aussi élogieux, c'est de lui qu'il s'agit. On peut y ajouter pas mal de termes plus ou moins injurieux dus à ses changements d'allégeance.

Age du coma:
17

Temps passé à Hollow Dream:
- en tant qu'humain: Quasi nul. Les causes n'en sont pas très claires, mais il semblerait que sa maladie mentale en soit la cause première.
- en tant que Chimère: quelques mois avant l'arrivée de l'hiver

Ancienne profession: étudiant en droit.

Loyaliste? Pas envers Cold en tout cas...

Description physique:
Citation :
Certaines chimères ressemblent étrangement à l'humain qu'elles furent jadis. Pas Saedroth. Du moins pas vraiment. Le jeune garçon grand et mince, aux cheveux noirs et aux yeux marrons s'est mué en une caricature déformée de lui même, ou plus précisemment en son propre cadavre. Physiquement, Saedroth est Thomas Moisan, à un mois de décomposition près. Il a d'ailleurs hérité de lui ses manies comme de se faire craquer les articulations (doigts mais aussi poignets et cou, Thomas ayant eu une certaine flexibilité dans ses articulations de son vivant). Il est en général vêtu d'un long manteau en tissu noir s'arrêtant un peu au dessus des chevilles et porte des bottes en cuir. Etant peu soigneux, ses effets sont souvent maculés de boue, quand il ne s'agit pas d'autre chose...
Bien que l'apparence générale de Saedroth soit celle d'un cadavre en décompositon, quelques détails diffèrent subtilement de son ancien hôte. Ainsi, alors que Thomas Moisan avait la déplorable habitude de se ronger les ongles à tout bout de champ, Saedroth possède des "griffes" d'environ un centimètre de long, taillées en pointes à coup de scalpel et souvent tachées de sang. Lorsqu'il n'a rien d'autre à faire, on peut souvent voir Saedroth tailler ses ongles ou aiguiser ses scalpels avec un pierre à affûter qu'il garde dans une poche de sa veste. L'absence d'odeur de charogne et de vermine sur un cadavre qui parait pourtant avoir été grignoté par les asticots est notable, et inexplicable, mais après tout ce genre d'aberrations mineure n'est pas si rare ici. Portant des lunettes de vue de son vivant, le mort a une excellente vue ici, bien que pas exceptionnelle : il passerait sans problème un examen chez un ophtalmologiste, c'est tout. Ses yeux sont d'ailleurs parfaitement conservés et changent en fonction de sa personnalité dominante du moment : des yeux bruns d'humains sont plutôt de bonne augure vu qu'ils témoignent de la suprématie de l'étudiant, mais deux yeux de chat, d'un vert luminescent, sont un très mauvais signe... A noter que même alors, Saedroth n'est pas nyctalope.

L'Hiver et les évènements qui ont entouré son arrivée ont cruellement marqué l'ex traficant. En première ligne lors de l'assaut du Manoir des Ombres, il fut gravement brûlé lors de l'incendie, et porté disparu alors. Son bras droit, une partie de son torse et sa jambe droite ont été particulièrement atteints, l'épiderme n'étant plus sur ces membres qu'une croûte noire et craquelée, d'où suinte en permanence du pus. Brûlé au visage également, il a réussi tant bien que mal, avec des moyens rudimentaires, à pratiquer une greffe partielle de visage... Cette greffe a entrainé une amélioration de l'état des parties non brulées, qui semblent désormais plus "fraiches". D'autres modifications sont beaucoup moins explicables, mais bien plus inquiétantes...
Son ossature semble s'être éloignée de celle du cadavre moyen, afin de s'adapter à un comportement prédateur très différent de ses anciennes habitudes de sympathique charognard. Toujours pourvues des mêmes griffes que par le passé, il est en outre doté d'une lame osseuse effilée au coude droit et d'excroissances acérées de même nature en forme de pointes sur ce même bras. Son squelette semble avoir subi en règle générale un allongement, qui fait qu'il mesure à peu près deux mètres, contre un mètre quatre vingt dix précédemment.
Doté avant l'hiver d'une dentition normale, il possède désormais une double rangée de crocs aiguisés comme des rames de rasoir. Ses cheveux noirs et courts sont largement teintés de blanc et lui arrivent maintenant aux épaules.
Ses yeux sont devenus très différent de ceux qu'il possédait précédemment, même sous l'emprise de ce qu'il appelait la Voix, vu qu'il les a semblables à ceux d'un chat, mais d'un bleu de glace vaguement luminescent. Cette modification n'est qu'intermittente, en particulier dans le noir où en cas de danger.

Il porte en permanence du noir, et rien d'autre s'il le peut. La tenue varie même s'il s'attache à porter des vêtements de bonne qualité et pas trop sales. Une constante reste le manteau en tissu épais qui lui arrive aux chevilles et la lourde paire de bottes de cuir noir qu'il porte en permanence. A noter que même si ça ne lui sert pas à grand chose, il se promène volontier avec une de ses armes de glace sur lui.

Description morale:
Citation :
La plus grande ironie de l'histoire de Thomas Moisan est que même la mort n'aura pas réussi à le délivrer de ses démons. Schizophrène à un stade avancé déjà de son vivant, possédé par une seconde personnalité crée par lui de toute pièces comme personnage pour un forum RP, il poussa sans le vouloir le talent jusqu'à passer de créateur à créature. La Voix, cette entité maléfique sur laquelle il a su tant bien que mal garder le secret sa vie durant a repris le dessus à sa mort.

Thomas Moisan est un jeune homme amical et cultivé, aimant la poésie (il est d'ailleurs lui même poète amateur et continue à écrire de temps à autre), l'alcool de menthe et les bons livres. Il se veut d'une conversation agréable malgré sa maladresse envers autrui et une petite tendance à l'orgueil. Peu coléreux, serviable, flegmatique, il doit les déboires de sa vie réelle à sa fainéantise et sa tendance au découragement. Son arrivée en Hollow Dream ne l'a pas affecté outre mesure : il ne souhaite pas se réveiller et rester ici pour l'éternité semble étrangement lui plaire. Son alter ego démoniaque est sa plus grande source de terreur, surtout depuis qu'il a pris le dessus. Malgré sa nouvelle apparence, pour laquelle il éprouve un mélange d'horreur et de fascination, il cherchera toujours spontanément à lier connaissance avec autrui, même quand ledit autrui détale en hurlant. Il ne combat qu'en tout dernier recours.

La Voix est un être maléfique jadis créé par Thomas comme seconde personnalité pour un de ses personnages de forum, qu'il avait baptisé Saedroth. En devenant l'hote de la Voix, Tomas est donc devenu à peu près sa créature, à son grand desespoir : la Voix est un bourreau sadique et mégalomane, doublé d'un paranoïaque. Sa soif de violence n'a guère de limite et éprouver des sentiments positifs dans son univers dément et autiste est aussi impossible pour lui que de se réveiller de ce cauchemard perpetuel pour Thomas... Même s'il est en temps normal conscient du monde qui l'entoure, il semble être de façon sporadique à de très violentes et inexplicables crises de terreur, ou a une déconnection brutale de la réalité (enfin, de la réalité HollowDreamienne) pendant laquelle il se comporte comme s'il était dans l'univers du forum pour lequel il a été créé.

La disparition totale de la Voix aurait pu passer pour une modification positive pour peu que la personnalité originelle n'ait pas été à ce point altéré. Cynique et arrogant, il traite les autres avec sarcasme et condescendance. Seule Mary lui inspire une attitude respectueuse, voire presque obséquieuse. Ses habitudes alimentaires semblent être passées de celles du charognard civilisé qui faisait cuire sa viande à celle d'un carnassier brutal, très doué pour les embuscades et la traque.

Les apparences sont en fait trompeuses. Même si sa mutation lui a semble-t-il procuré une confiance en lui et une combativité jusque là insoupçonnée, il reste assez proche de celui qu'il était, bien que plus amer. Poussé à la trahison par un concours de circonstances, il a réagi par une conception de la loyauté très rigide vis à vis de ses nouveaux employeurs. Il a retrouvé certaines tendances qu'il avait de son vivant, et les a développé : plutot bon dans l'art d'argumenter, il raisonne aussi vite et bien qu'un humain, plus parfois et est tout à fait capable de convaincre par les mots. Il a son propre sens de l'honneur et de la morale, et notamment un sens de la vendetta particulièrement développé : autant dire que tenter de le faire pactiser avec quelqu'un qu'il considère comme un ennemi peut s'avérer très compliqué. Mais contrairement à la plupart des habitants d'Hollow Dream, il sait faire preuve d'un certain sens de la nuance plutot que de raisonner dans une optique ami-ennemi. Bien qu'il laisse volontier sous-entendre le contraire, son régime alimentaire est toujours majoritairement le même : du cadavre, originaire du cimetière. Il préfère effrayer que combattre. Pourtant, s'il en est réduit à cette extremité, ce n'est pas un adversaire à sous estimer...

Depuis l'arrivée de l'Hiver, Saedroth est un être hanté. Hanté par ce qu'il a vécu lors de l'assaut du Manoir, hanté par les connaissances qu'il a entrevu dans certains ouvrages, hanté par des cauchemars étranges et des pressentiments. Le caveau des Noctiluca en particulier lui inspire une terreur telle qu'il irait probablement jusqu'au meurtre pour empêcher son ouverture. Obsédé par la volonté de survivre, il espère pouvoir lutter contre les Bêtes par le biais d'une alliance et de connaissances tirées des Grimoires, mais reste en permanence rongé par le doute. L'ambition ne lui est pas étrangère, et il contesterait volontier à Cold sa place de leader. Il y a fort à penser qu'il essayera un jour. Prudent plutot que trouillard, susceptible, il apparait à la plupart des gens comme un être agressif alors qu'il serait en fait plutot sur la défensive. Les quelques rares personnes qui réussissent à gagner un tant soit peu sa confiance se rendent assez vite compte à quel point l'humain transparait encore sous la Chimère.

Chose curieuse, il voue à Cold et à ses Chimères d'Elite une animosité inexpliquée. Personne ne sait d'où proviennent ces changements, même si certains supposent une influence de l'Hiver...


Dernière édition par le Mer 18 Avr - 22:59, édité 5 fois
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MessageSujet: Re: Saedroth. Priez pour qu'il ne soit qu'un cas isolé [Validé]   Saedroth. Priez pour qu'il ne soit qu'un cas isolé [Validé] EmptyLun 1 Jan - 23:57

Histoire:Histoire:

Prologue : l'étudiant
L'histoire de Thomas Moisan est on ne peut plus commune jusqu'à ce jour maudit où il décida de créer Saedroth, une liche millénaire possédée par la Voix sur un forum RP. Par quelque sombre arcane des cerveaux humains, cette personnalité "virtuelle" qu'était la Voix crut en force et en cruauté au fur et à mesure que le jeune inconscient écrivait son histoire, jusqu'à devenir son démon intérieur. Devant consacrer de plus en plus d'energie à combattre sa bête, Thomas se déconnecta progressivement de la réalité, perdant l'amitié de ceux qui l'estimaient, puis échouant professionnellement et devant faire face à l'ire de sa famille, qui ne comprenait pas ce qu'il advenait de lui. Cette longue asphyxie mentale trouva son dénouement lors d'une journée pluvieuse d'octobre...

Un vent froid et piquant plantait depuis plusieurs jours déjà ses griffes dans la nuque des habitant de B... en ce début d'octobre, rendant encore plus insupportable la pluie qui se déversait à torrents sur la place de la Victoire.
Il marchait, sans but précis, remontant la rue Ste Catherine vers la place des Quinconces, sans voir les passants pressés qui l'évitaient. Ils ignoraient à quel point ils faisaient bien. Il était pourtant d'apparence assez ordinaire, grand et mince, avec des traits communs, le nez droit, le front haut sur lequel étaient plaqués par l'eau ses cheveux noirs souvent gras. Il ne prenait plus guère soin de son apparence et une barbe de trois jours lui rongeait les joues. Ses lunettes de vues trempées par la pluie dissimulaient un regard vide, et absent. Il était absent, ailleurs, encore en train de lutter. Il marmonnait pour lui même des phrases sans queue ni tête, interrompue de reniflements, de claquements de langue et d'éclats de rire mauvais. Parfois, un sourire cruel, presque un rictus, venait remplacer quelques secondes son expression absente, laissant apparaitre sa dentition jaunie. Sa veste noire qui lui arrivait un peu au dessus du genou était tachée en plusieurs endroit, bien qu'elle fut de bonne facture et qu'elle ait du couter assez chère. Cette descriptions s'appliquait à tous ses vêtements : couteux mais ayant besoin d'être lavés. Il était entièrement vêtu de noir, jusqu'à ses chaussures de sport et le bracelet de sa montre au verre fêlé. Arrivé à la place St Projet, il s'assit par terre, dos à un mur, et entreprit de retirer le cartable qu'il portait jusque là sur son dos et de l'ouvrir. La fermeture éclair était cassée depuis longtemps, et il dut forcer pour l'ouvrir, mais elle céda dans un craquement de tissu malmené. Il tira alors du sac une bouteille d'alcool de menthe, qu'il toisa d'un air absent une bonne demi minute, avant de la déboucher et d'en tirer une longue gorgée. Il la reboucha et la replaça dans le sac, en compagnie d'un agenda déchiré et maculé, et d'un reste de sandwich qui devait bien avoir une semaine et dont la sauce tachait le fond du sac. Il s'en fichait. Il sortit ensuite de sa poche un petit couteau, une arme qu'il avait acheté pour presque rien dans une coutellerie et qu'il portait en permanence depuis sa fuite. Cela faisait une semaine qu'il avait fugué, tant pour échapper à l'incompréhension et à la colère de sa famille que, l'éspérait-il, pour s'évader de "son" emprise. Peine perdue. "Il" était toujours là, à lui caqueter en permanence des obcenités dans un coin de son cerveau. Il contempla la lame encore tachée de noir. Il n'en était pas à son premier meurtre. La première fois, ç'avait été une clocharde endormie dans le quartier de la gare. Une vieille femme laide et ridée qui puait. Il était alors un jeune étudiant d'allure soignée. Puis une prostituée dans une ruelle, une petite vieille qui rentrait de faire les courses, une jeune femme distribuant des tracs publicitaires... Il tuait pour tuer, sans motif, quand l'occasion se présentait, et disparaissait. Mais cette fois-ci ça s'était passé différement. Il connaissait la victime, une fille dans la même section que lui. Elle l'avait reconnu, avachi dans une une ruelle en train de vider une bouteille de vodka. Elle était venu lui parler, surprise et atterrée de le trouver dans cet état lamentable. Elle avait essayé de le raisonner, de le faire revenir chez lui. Elle s'était faite du souci pour lui, avait elle dit. Il avait écouté sans rien dire, amorphe, apathique, absent une fois de plus, puis soudain s'était levé d'un bond et avait disparu dans une impasse sombre. Elle s'était entêtée. Elle voulait réellement l'aider, et le comportement incohérent de son ex-collègue semblait indiquer qu'il avait besoin d'aide. Il était resté caché dans l'ombre, attendant qu'elle s'enfonce dans l'impasse. Elle l'appellait, lui parlait sans savoir où il était, lui promettait que tout allait s'arranger. Rien ne s'était arrangé. Il était arrivé par derrière, silencieux comme une ombre, et lui avait enfoncé sa lame entre deux vertèbres, la baillonnant de sa main. Il avait vu la terreur et la douleur dans son regard, et le démon en lui s'en était délecté. Les larmes avaient ruisselés, traçant des rigoles dans la crasse tandis qu'il la regardait s'éteindre.

-Pourquoi t'as fait ça?
Ce n'était pas à elle qu'il s'adressait.
-Pourquoi?
"Il" n'avait pas répondu. Il l'avait trainée jusqu'à une benne à ordure, sommairement essuyé la lame sur le revers de sa veste, puis était retourné sur les rues plus fréquenté, continuer à boire.
Il émergea de ses souvenirs. Il s'était levé, il marchait, il remontait la rue vers la faculté de droit.

-Où allons nous?
Question stupide, il le savait. "Il" était en chasse. Ce soir, son poignard serait taché de nouveau. Il revit le reagard de la fille, de cette fille qui avait voulu l'aider et qu'au fond il n'avait pas connu.
-Pas cette fois.
"Il" l'ignora. Ce n'était pas la première fois qu'il résistait. Mais celà suffit pour "le" déconcentrer. Et comme à chaque fois, "sa" démence se retourna contre "lui". Peur. Panique. Tous ces gens... "Il" ne devait pas rester là. Trop de monde. La panique "le" rendait encore plus incohérent qu'à l'accoutumée. Il tourna les talons et s'enfuit à toutes jambes, bousculant les passants. Sortir de cette rue, de ce piège, vite! Il tourna le coin d'une rue, passant devant une voiture en trombe. Plus vite, plus vite! Il ne se rendait pas compte d'où il était, ni de la signification du bruit derrière lui. Il se retourna, paniqué. Le phare d'un tramway et le bruit de son klaxon furent les dernières sensations qu'il éprouva.

Les medecins n'étaient pas optimistes. Electrisation, traumatisme cranien avec fracture, contusions multiples... En tombant, il s'était poignardé avec sa propre dague, qu'il tenait encore. Il n'avait pas de papiers, mais les policiers eurent tot fait de faire le lien avec sa disparition, et un autre encore avec plusieurs meurtres inexpliqués. Personne ne comprenait pourquoi il s'était jeté sous ce tram. Remords? Fuite devant un policier ou un danger quelconque? Les medecins avaient fait de leur mieux pour le maintenir en vie, mais ça n'avait pas été suffisant. Il s'enfonçait dans l'inconscience, et venait de se stabiliser dans un coma "phase trois". Son encéphalogramme était incohérent. On ignorait s'il allait s'en sortir. Il était dans la main de Dieu... ou du Diable.

Son état s'était stabilisé depuis une douzaine d'heures. Il rêvait. L'infirmère était en train de changer les perfusions et de changer les pansements. Elle connaissait l'histoire de ce patient. Mais celà ne l'empêchait pas de faire son travail : inconscient, il était inoffensif. Soudain, le crops inerte s'arqua violemment, dans un craquement sinistre qui ne pouvait venir que de sa colonne vertebrale. L'encephalogramme affichait maintenant des données aberrantes tandis que son poul augmentait de façon chaotique. Le corps malmené se détendit, retomba sur le lit. Tous les voyants d'alertes étaient allumés, les courbes étaient plates. Tout s'était passé trop vite pour que l'infirmière ait le temps d'intervenir, et elle le savait. Mais elle ne devait jamais oublier l'expression de terreur absolue sur le visage de ce patient, ni son regard vide aux iris complètements dilatés. Elle n'avait jamais été croyante, mais elle aurait pu en jurer : le patient de la chambre 114 était maintenant en enfer...

Tome I : le boutiquier :

Il s'était assez rapidement établi en Hollow Dream, intégré sans trop de problèmes aux Chimères en tant que charognard solitaire aimant la pêche et ayant monté une petite boutique d'objet divers dans la citadelle souterraine des Chimères. Il s'était d'ailleurs aménagé un vrai palace, là dessous, moitié par amour de son petit confort, moitié pour tuer le temps. Sa retraite se trouvait au beau milieu d'une zone abandonnée, aussi rares étaient les clients. Il s'en fichait pas mal. Une petite vie peinarde et rangée, voilà ce qu'il aimait. Mais le cauchemar, le vrai cauchemar, avait commencé quelques temps avant les autres. Alors qu'il cherchait dans une maison vide des munitions à revendre, il avait par hasard mis la main sur un exemplaire du Nécronomicon. Un exemplaire dont les marges comportaient de très nombreuses annotations relatives à Hollow Dream et à la porte. Lors de l'assaut contre le Manoir des Ombres, bien que n'ayant pas de griefs connus contre eux, il se trouvait en première ligne. Des témoins racontent a posteriori qu'il marmonnait des choses étranges et incohérentes, parlant "d'éviter cette folie". Mais le destin s'était une fois de plus joué de lui avant qu'il ne puisse avertir Cold. Lors de l'incendie, un plancher avait cédé sous son poids, et il avait disparu dans l'effondrement du Manoir. Seul son incroyable endurance et son pouvoir de régénération lui avaient permis de survivre à ça. Après une chute de deux étages en flammes, il avait atterri dans les souterrains, brûlé, la moitié des os brisés. Par un effort de volonté surhumain, il était sorti en rampant du champ de bataille avant de perdre conscience. Pendant ce temps les Chimères et les Ombres accouraient à l'Antre, afin d'assister au prodige que promettait Kim Logan. Lorsqu'il s'était réveillé, il neigeait et la température avait baissé d'au moins vingt degrés. Ébahi, encore abruti par la douleur, il s'était traîné jusqu'à la forêt. Il ne se souvenait plus très bien, après. Quelque chose l'avait chargé et laissé pour mort, quelque chose de glacé et d'énorme. Le choc l'avait assommé et éjecté, il avait eu la chance de tomber dans une congère. Immobile car quasi-inconscient, il avait vaguement entendu la créature fouiller aux alentours puis se désintéresser de son sort. Incapable de bouger, il s'était senti changer, lentement, douloureusement. La douleur avait bien failli lui briser l'esprit et avait interrompu le processus de guérison des brûlures. Épuisé, l'esprit au bord de la ruine, il s'était traîné jusqu'au cimetière...

Perdu dans ses pensées, il avait laissé ses pas le guider vers le sommet d'une colline dominant le village. Les tombes du cimetière semblaient monter à l'assaut du promontoire naturel. Il en avait visité un certain nombre, en quête de vêtements, de bois de cercueil ou tout simplement de viande. Le sol était désormais gelé, trop dur pour creuser, et sa dernière profanation de sépulture datait de quelques jours avant sa réapparition publique. Mutilé, épuisé par sa mystérieuse métamorphose, il avait erré sans but jusqu'au cimetière. Ses souvenirs étaient flous, brouillés par la fatigue, mais il se souvenait avoir trouvé, comme dans un cauchemar, une tombe à son propre nom. Et au fond de cette tombe... Lui. Enfin, lui encore frais. Il était resté assommé face à son aberrante découverte, puis avait volé les vêtements et bottes de ce deuxième lui, et avait, avec beaucoup de précautions, détaché au scalpel le visage, son visage, de la tête sans vie avant de le plaquer sur le masque calciné qu'était alors son visage. Le miracle avait eu lieu. Par l'une de ces aberrations dont Hollow Dream avait le secret, son pouvoir de régénération avait fonctionné, fusionnant la peau avec toute la partie brûlée. La greffe n'avait pas pris sur la partie intacte et il avait du se résoudre à l'abandonner. Mais après quelques points de suture rudimentaires il avait réussi à retrouver un visage presque humain, ce qui lui paraissait impensable quelques jours à peine auparavant. Il n'avait jamais retrouvé sa tombe.

La greffe de visage avait amélioré à terme l'état de tout son épiderme, mais le prix à payer était lourd : son sommeil fut par la suite troublé à plusieurs reprise par des cauchemars où le cadavre de son sosie le sommait de lui rendre son visage.


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Saedroth
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MessageSujet: Re: Saedroth. Priez pour qu'il ne soit qu'un cas isolé [Validé]   Saedroth. Priez pour qu'il ne soit qu'un cas isolé [Validé] EmptyMar 2 Jan - 0:10

Tome II : Le Renégat :

La neige couvrait d'un épais linceul blanc le sol gelé, rendant la marche encore plus difficile pour les trois Chimères engourdies par le froid. Impossible de chasser dans ces condition, il fallait...
L'instinct de l'une d'elle l'avertit d'un danger imminent, la poussant à se retourner, crocs découverts. A cent pas derrière lui titubait une haute forme noire, vaguement familière.


- Nom de... Saedroth?
- C'est pas vrai, il est pas mort?
- Ce sacré zombi fêlé est plus dur à buter qu'une chimère d'élite...

L'ex magasinier continuait à tituber dans leur direction, s'aidant d'un baton en guise de canne, le bas du visage dissimulé sous son écharpe. La tête courbée, il semblait perdu dans ses pensées, où complètement sonné par le froid. Les Chimères s'approchèrent de lui, heureuse de trouver un de leur semblables certes original, mais poli et plutôt agréable. Il semblait ne pas voir les nouveaux arrivants

- Mais comment t'as réussi à t'en tirer? On t'as tous vu disparaître dans les flammes et...
-Eh, Sae, ça va?
-Hého, zombi, on te cause!

Soudain, le mort vivant eut un mouvement si rapide que personne n'eut le temps de réagir et la chimère qui venait de parler contempla d'un air ahuri le baton de Saedroth qui dépassait de son abdomen pour ressortir dans son dos, baton qui était en fait un long, très long stalactite. La chimère bava une mousse sanglante avant de basculer en arrière, mort. Les deux autres Chimères s'étaient écartées d'un bond, trop choquées pour attaquer bille en tête.

- Mais ça va pas, t'es malade?
- Saedroth, tu nous reconnais pas? C'est n...

La phrase se perdit dans un hurlement atroce tandis que la Chimère se décomposait, son corps grouillant d'une vermine vorace qui dévorait ses entrailles à une allure cauchemardesque. S'effondrant, elle tenta désespérément de se donner des coups, avant de s'immobiliser à jamais, des asticots blanchâtres ressortant de sa bouche et de ses orbites. Saedroth n'avait pas bougé.
La dernière Chimère, terrorisée, restait incapable de bouger, incapable de fuir tandis que l'entité de cauchemar s'approchait de lui et le saisissait à la gorge. L'être, pourtant robuste, se mit à trembler sous cette poigne de glace qui l'étranglait inexorablement. Il avait froid... Si froid... Cette horrible main semblait aspirer toute la chaleur de son corps. Elle le lacha soudain. Le mort vivant prit la parole.


- Va dire à tes semblables que l'Hiver leur souhaite la bienvenue dans le véritable Hollow Dream...

Et Saedroth éclata d'un rire strident où perçaient une démence et une malveillance jusque là inconnue tandis que le survivant fuyait, la main crispée sur sa gorge dont la peau était nécrosée, putréfiée et gelée...

Personne, pas même lui n'arrive réellement à expliquer la crise de démence d'alors, ni même les paroles qu'il a prononcé. La nouvelle s'est répandue comme une traînée de poudre dans les trois camps, suscitant l'affolement. On le croyait la solde des Bêtes. Il n'en était rien. Désormais traqué par tous, il fut encore sujet à quelques crises mais celles-ci disparurent. Restait la peur. Au bout de quelques jours à survivre comme il pouvait dans les ruines, il réalisa que cette situation précaire ne pouvait s'éterniser éternellement, sous peine de voir sa vie s'achever entre les crocs d'une Bête. Il décida donc de rallier les humains, moitié par calcul (les deux autres factions ne l'accepteraient jamais) et moitié par idéologie.

Un peu avant son acceptation parmi les fidèles de Mary, il fit par hasard une seconde découverte qui devait marquer durablement son caractère et ses actes par la suite...

Citation :
Il se retourna, faisant face au tombeau ancestral des Noctiluca. Un machin trapu en pierre de taille, moche comme tout. Un vrai bunker, les meurtrières en moins. Le seul accès semblait être une porte en métal, du cuivre rongé par le vert de gris et orné d'un motif à dissimulé par le givre. Intrigué, il frotta avec sa manche l'emblème corrodé et tiqua. Le symbole, le même que dans le Nécronomicon, le même que sur le médaillon, le toisait de son regard mauvais. Une aura de malveillance presque palpable semblait en suinter, coulant de cet insigne maudit comme un poison. Saedroth gronda instinctivement. Cette impression maligne et calculatrice qui semblait traverser la porte pour palper les alentours lui faisait penser à celle qui règnait dans la pièce où il avait trouvé le Nécronomicon, il y a de celà des siècles, semblait-il. Il avait alors mis ça sur le compte de son imagination et du cadavre dépenaillé qui gisait dans la pièce (et pourtant, des cadavres, il en mangeait alors trois fois par jour, et d'allure bien plus moche que celui-ci), mais là, il n'y avait rien qui puisse ainsi l'angoisser. Et pourtant il sentait une présence, juste derrière cette porte de métal, quelque chose d'ancien, de malsain, et d'extraordinairement malfaisant.

*La prochaine vague de saloperies viendra de là. Ils sont déjà à Hollow Dream*

La présence sembla se déliter, puis disparaitre... Pour le moment. Il se détendit. Quoi que c'était, ça ne pouvait apparemment pas passer la porte, fermée à clef. Il espérait au fond de lui que ladite clef était au fond du lac de Gaïa, ou tout autre endroit tout aussi accessible. Il regarda de nouveau le motif carnassier. Il y avait forcément un lien. Quelque chose était à l'oeuvre. Les yeux fixés sur la porte du caveau, il en oubliait de surveiller le chemin derrière lui.

Convaincre une Mary Malone encore méfiante après la trahison de Cold n'avait pas été chose facile, mais il avait fini par obtenir une sorte de droit de résidence à la bibliothèque, où il était toléré plutot qu'accepté. Electron libre dans la hierarchie des humains, il oeuvre pour eux et parfois contre son ancien clan, sans remords.


Tome III : le politicien

Ce retournement d'allégeance fut suivi d'une idée extravagante, folle, mais néanmoins séduisante : Un groupe formé de membres des trois races prêts à surmonter leurs différents pour lutter contre la menace des Bêtes...

Style de combat:
Citation :
Saedroth est sur le plan des aptitudes physiques assez semblable à Thomas Moisan de son vivant : doté d'une force physique très médiocre et d'une résitance à la fatigue ou à la douleur dans la moyenne. Il ne court pas vite, ce qui l'oblige à attaquer par surprise, mais peut marcher vite et longtemps. L'une des différence avec son précédent hote est son endurance dantesque et typiquement zombie : seule une décapitation ou un démembrement arrive à le mettre réellement hors de combat. Pour le reste, son incroyable capacité de régénération alliée à sa résistance en font un adversaire à ne surtout pas négliger : une fracture ouverte guérit chez lui en un quart d'heure, et une brulure au dernier degré sur quasiment tout l'épiderme en un peu plus d'une journée. Les blessures "mineures" comme les impacts de balles ne mettent guère plus de quelques secondes à guérir. Ces quelques secondes sont néanmoins parfois providentielles... En cas d'arrachement de membre, Saedroth n'aura qu'à le remettre en place pour qu'au bout d'une heure de repos il puisse s'en servir de nouveau.
La principale force de la Voix (car c'est elle la personnalité dominante) est sa violence aveugle et bestiale, qui, même si elle n'est guère efficace vu la faible force de Saedroth, renforce son aspect terrifiant et a en général un impact psychologique violent sur ses adversaire. Saedroth porte en permanence une demi douzaine (minimum) de scalpels en acier chromés, ses "griffes" comme il dit et qui le rendent d'autant plus dangereux. Ces scalpels, qu'il utilise autant au contact qu'au lancer, sont assez loin des instruments modernes à lame en diamant que l'on trouve dans les blocs chirurgicaux actuels et sont des lames en acier très affutées de différentes formes et longueur pourvues d'un long manche en acier moleté. Il semblerait qu'il les avait déjà à son arrivée.
Lorsqu'il le peut, Saedroth préfèrera torturer sa victime, en la disséquant vivante et en cherchant à "l'améliorer". Cette attitude, incompréhensible chez un étudiant en droit trouve sa source dans l'ersatz d'esprit de la Voix, qui fut Nécromancien. Mais les connaissances plus que rudimentaires de Saedroth en anatomie n'ont pour l'instant donné aucun résultat concluant.
Bien que Thomas Moisan ait été un adepte assidu des FPS de son vivant, il ne se sert que rarement des armes à feu qu'il ne sait pas entretenir. Quand à la Voix, elle n'a qu'une compréhension rudimentaire de ces armes et ne s'en sert jamais.
Il a également évolué sur ce coté là, usant en plus de ses anciennes armes d'une nouvelle capacité : celle de susciter des armes en glace. Épée, sabre, poignard, marteau, hache... Tant qu'il est à proximité de neige ou de glace en quantité suffisante, il est susceptible d'en sortir des armes fragiles et éphémères mais très acérées. Il a adopté le style de la Voix, peu de technique mais beaucoup de rage, d'autant plus qu'il est désormais en mesure de s'armer beaucoup plus lourdement qu'auparavant.

Autres:
Citation :
Contrairement aux autres chimères, Saedroth ne mange pas de viande fraiche, préférant absorber l'energie de sa victime, ce qui se traduit par une décomposition accélérée de celle ci alors qu'elle est vivante et consciente. Cette façon de se nourrir prend du temps et exige une certaine concentration. Saedroth finira alors par dévorer le cadavre putréfié après l'avoir vidé de son energie.
Quel qu'en soit la source, la "mutation" qui a touché Saedroth a augmenté la puissance de son pouvoir, la décomposition suscitant désormais en plus de ses effets habituels un grouillement de vermine particulièrement répugnant et douloureux. Il semblerait de surcroit qu'il puisse provoquer la putréfaction à distance, jusqu'à une dizaine de pas de lui. Mais un tel usage de son pouvoir lui demande une energie terrible.
Il a développé une très virulente phobie du feu, ainsi qu'une apparente immunité au froid. Pour des raisons inconnues, il ne craint apparemment pas les Bêtes, allant et venant sur leur territoire sans être inquiété.
Dans les faits, cette "immunité" n'est que très relative : ayant une odeur assez proche de celle d'une Bête pour quiconque a l'odorat assez fin pour s'en apercevoir (autrement dit un humain ne sentirait rien), il ne représente pas une proie potentielle pour elles tant qu'il n'entre pas dans leur champ de vision. Auquel cas la Bête s'apercevra de son erreur et traitera Saedroth comme un gibier ordinaire. De plus, cet avantage apparent fait que les Chimères dotées d'un odorat développé peuvent le confondre avec une Bête, et que bien sur cette similitude nuit énormément à sa réputation...


Dernière édition par le Mer 18 Avr - 22:43, édité 3 fois
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MessageSujet: Re: Saedroth. Priez pour qu'il ne soit qu'un cas isolé [Validé]   Saedroth. Priez pour qu'il ne soit qu'un cas isolé [Validé] EmptyDim 18 Mar - 18:39

Histoire : Add-on :
Aujourd'hui soutenu officieusement par Mary Malone, Saedroth a d'ores et déjà recruté dans sa ligue de chasseurs de Bêtes Valandra, Chimère d'élite loyaliste, à qui il semble vouer des sentiments pour le moins... équivoques. Obsédé par sa volonté de trouver des informations sur les mystérieux tueurs invisibles, il passe désormais son temps en tentatives de recrutement ou à préparer le plan de bataille de sa pseudo-faction : au départ démocratique, celle-ci nommera d'elle-même un leader qui bénéficiera ainsi d'une forte légitimité. Et pour créer des liens entre les membres de l'équipe, Saedroth envisage comme première opération rien de moins qu'une descente dans les catacombes, pourtant de sinistre réputation, pour enquêter sur un écusson frappé du même symbole que le médaillon de Kim...
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MessageSujet: Re: Saedroth. Priez pour qu'il ne soit qu'un cas isolé [Validé]   Saedroth. Priez pour qu'il ne soit qu'un cas isolé [Validé] EmptyMer 18 Avr - 23:02

Et voilà, fin de la mise à jour.
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