L'aurais-je trouvé? (suite)

Mary avait donc refermé la porte, offrant ainsi un sentiment de protection aux autres personnes présentes dans la pièce. Et oui, une simple porte fermée pouvait faire tellement pour le moral. Ainsi, la pièce résonnait à nouveau des conversations et des rires. Certains regardèrent la frêle adolescente sans toutefois rompre son moment de solitude.

Mary en fit de même. Elle se dirigea vers la cuisine, prépara un chocolat chaud, quelques petits gâteux et revint avec le tout dans la salle. Là, elle se décida enfin à rejoindre l'adolescente. Elle tira une chaise près d'elle et lui présenta le plateau de mets. Un bon feu et de bonnes choses à grignoter ne pouvait que lui faire du bien. Ainsi qu'une présende réconfortante peut-être.

Le médecin avait jugé bon de laisser l'enfant seule avec ses pensées un momenet. Mais la laisser dans cet état trop longtemps ne lui rendrait pas service. En outre, elle devait lui parler et lui apprendre tout ce qu'il y avait à savoir sur Hollow Dream. Elle soupira mentalement et se lança enfin :

- "Tiens, mange un peu, ça te fera du bien Nena."

Elle sourit affectueusement, pendant qu'elle-même se servait.

- "Tu veux bien me raconter ce qui t'est arrivé jusque là?"

Post précedent

Je l'entendis fermé la porte alors que je continuais à regarder de manière hypnotique les flammes chatoyantes prisonières de l'âtre. Je sentais quelques regards sur moi, mais ces gens préféraient avant tout parler entre eux, ils devaient avoir plusieurs choses à se raconter.
Quelqu'un s'affaira dans la cuisine, et après plusieurs minutes, alors que moi je n'avais pas bougé, la personne vint près de moi. C'était Mary, elle venait avec des chocolats chauds et des petits gâteaux, ça avait l'air appétissant, mais je ne savais pas si j'avais faim. Je regardais à présent les patisseries avec un petit sourire. Ma main ne voulait pas bouger, mais je commençais à sentir mon ventre gargouiller.

"Tiens, mange un peu, ça te fera du bien Nena."

Je m'exécutai. C'est vrai que dehors il ne faisait pas super chaud, alors un bon cacao, ça faisait du bien ... Et mon ventre criait famine, je n'avais d'autres choix que d'enterrer la hache de guerre avec lui. Je souris à la métisse et fis attention à ne rien crasser.

"Tu veux bien me raconter ce qui t'est arrivé jusque là?"

Je déglutis assez difficilement et ne répondis pas tout de suite. Je lui lançai furtivement un regard sondeur et vis qu'elle me souriait. Je tentai de faire la même chose. Je respirai profondément et commençai mon récit.

- Je me suis jetée sous une voiture il y a plusieurs heures et je n'ai aucune idée de la raison pour laquelle j'ai fais cela, je ne me souviens de rien en ce qui concerne ma vraie vie, j'ai tout oublié. Enfin, ce n'est pas interressant...
Après je me suis levée dans la clairière et j'ai attendu qu'on vienne me chercher. Je pensais que c'était une sorte de pré-paradis, que c'était un teste par lequel on devait passé. Mais je me suis trompée. J'ai compris que personne ne viendrait alors je me suis enfoncée dans la forêt, si Cassy n'était pas venue, je me serais perdue. Elle m'a expliqué ce qu'est Hollow Dream avant de disparaître. Je ne lui ai que lâché la main pendant quelques secondes, le temps de rejoindre la lumière et ... Pfiou, elle n'était plus là. Ensuite j'ai errée jusqu'à ce que je tombe devant ... l'église.
Et la je me tus. Pendant plusieurs minutes, histoire de me remettre un peu les idées en place. Mais je paniquais.

- Dans l'église, je ... ce fut l'horreur. J'ai vu ce qu'ils ont fait à cet homme. Pourquoi ils lui ont fait ça, dans l'église. Pourquoi Dieu les a-t-il laissé faire, pourquoi ne les a-t-il pas empêché? J'ai vu ses tripes sorties de son ventre, j'ai vu le sang qui avait coulé de sa bouche, j'ai vu la phrase sur son torse j'ai vu ...

Ma respiration s'accélerait durant tout mon monologue, puis me calmai légerement. Puis ma voix redevint normal, enfin, aussi normal qu'elle l'était à mon entrée dans le refuge.

- J'ai vu Thomas. Il était là, à genoux, dos à moi. Je voyais du sang aussi noir que celui de l'homme crucifié. Je voulais l'aidé mais je ne pouvais pas bougé. Puis il bascula en arrière et j'ai vu qu'il était monstreux, c'était un cadavre en décomposition. Il suppliait Dieu de prendre pitié, j'ai crié puis je me suis sentie faible. Il m'a sortie de là et m'a fait m'asseoir sur les marches de l'église et on a parlé. Il demandait des explications et il m'a dit qu'il m'était redevable et qu'il ne le turait pas. Il m'a dit qu'il sappelle Saedroth normalement, c'est une chimère. Mais il n'a pas voulu me tuer, on est lié maintenant. On est diffirérent mais on est lié, il m'a dit qu'il m'était redevable...

Et je me tus pour de bon. Sans m'en rendre compte, je ne lui avais pas parlé de mes visions, ça serait sans doute mal vu.

Mary vit avec plaisir que la petite Nena acceptait de se nourrir. Cela était encourageant. Cette gamine était forte, cela se voyait. La métisse n'était pas certaine d'avoir su se montrer aussi courageuse si une telle chose lui était arrivée à cet âge. L'adolescente lui sourit alors, comme pour la remercier.

Tout de suite, la meneuse humaine vit que sa question mettait Nena mal à l'aise, mais tant pis. Elle devait avoir et s'en servir pour lui expliquer les règles qui régissaient ce monde obscur et dangereux. Sa petite compagne déglutit avant de lui offrit un sourire vaillant. Alors débuta son récit. Le récit d'un réveil catastrophe et terrifiant.

Elle s'était jetée sous une voiture... QU'est-ce qui pouvait pousser une jeune fille à faire une telle chose? Elle ne se souvenait pas non plus du pourquoi et finalement, Mary songea que c'était peut-être mieux ainsi. Vouloir mettre fin à ses jours prenait ses racines dans un mal-être profond. Et elle était accablée de constater cela chez Nena. Etait-elle une enfant battue? Délaissée? Mal aimée? Elle ne le saurait peut-être jamais...

Elle lui raconta alors son réveil solitaire, sa recherche d'êtres vivants, sa rencontre avec Cassy qui avait finit par disparaître. Ainsi la palefrenière avait quand même eu le temps de lui expliquer ce qu'était Hollow Dream? Tant mieux, c'était peut-être cela qui avait aidé Nena à ne pas sombrer par incompréhension. Justement, cette dernière s'interrompit quelques minutes. Mary ne dit rien, la laissant choisir quand elle reprendrait son récit. Le silence était souvent préférable.

Et de ait, elle recommença à parler. Mary ne comprit pas de quoi Nena voulait parler quand elle parla de cet homme étripé. Elle ne l'interrompit pourtant pas. Cet épisode semblait l'avoir profondément marquée. Quoi de plus normal en effet? Et quand Nena reprit, elle coprit de quoi Nena parlait. L'homme crucifié... Elle ferma les yeux un instant, écoutant toujours l'adolescente. Elle ne se sentait pas la force de lui expliquer la crucifixion du christ. Pas aujourd'hui.

Vint le dernier chapitre de son épopée. La rencontre avec un jeune homme... Une chimère. Elle avait eu de la chance de ne pas se faire attaquer. Certes, il y avait un pacte de non-agression entre humains et chimères, mais ce n'était pas toujours respecté. Et le coeur de l'interne se serra aux dernières paroles de Nena. Liés. Différents mais liés. Mary s'éclaircit la gorge et prit la parole à son tour :

- "Tu es vraiment courageuse Nena. J'en connais peu qui auraient affronté ces épreuves aussi calmement..."

Elle sourit et pencha la tête avant de demander d'une voix douce :

- "Donc si tu rencontres à nouveau cette Chimère, il ne te fera aucun mal? C'est ça?"

Elle prit un air songeur et reprit :

- "La souffrance de ce jeune homme t'a touchée n'est-ce pas? Qu'est-ce qu'il t'a dit?"

[Désolée de l'attente ]

Mary écoutait la jeune fille et hochait la tête à ses paroles. Elle répliqua qu'elle n'avait pas été calme sur le momenet. Qui aurait ou l'en blâmer en vérité? Le regard de l'enfant se porta sur elle et elle eut le droit à un petit sourire triste. Elle semblait vraiment s'être attachée à cette Chimère et Mary s'en inquiétait...

C'est alors que Nena poursuivit et s'attira un fonrcement de sourcils songeurs. Comment savait-elle que son père l'aimait? Mais déjà, elle sentait la douleur de la petite pour la souffrance de la Chimère se glisser dans son coeur. Mary ressentit la peine de nena, comme si c'était la sienne et son coeur se serra devant le tableau qu'elle lui faisait de Thomas. Le pauvre...

Elle se rendit alors compte du silence qui s'était installé tandis que toutes deux réflechissaient. Et c'est alors que Nena le rompit en la regardant de ses yeux embués de larmes et en la suppliant de ne pas le tuer. Mary sourit et passa une main chaude sur le visage de l'enfant.

- "Ma chérie... Je ne peux pas te promettre ça. XCe que je peux faire, c'est te promettre de ne pas lui faire de mal si lui ne nous en fait pas."

Elle soupira.

- "De toute façon, il y a un traité de non agression entre Chimères et Humains. Il ne risque rien tant qu'il ne l'enfreint pas."

Elle fronça les sourcils, avant de poser la question qui la taraudait depuis quelques minutes :

- "Comment sais-tu que son père l'aimait Nena?"

[C'est rien, tu devais avoir une raison ]

Je retiendrai sa promesse, j'espèrai qu'elle aussi ... J'eus à nouveau un visage vide d'expression avant qu'elle ne m'annonce le traité qu'il existait à présent entre nous. Alors tout allait bien, il ne se passerait rien! Sauf s'il n'était pas au courant de se traité. Il risquait d'attaquer d'autres humains ... et ils seraient obligé de le tuer!
Cette fois, on pouvait presque lire le fils de mes pensées dans mes yeux, mais je fus stopées nette par le contacte de Mary, qui me rassura une fois de plus. J'eus l'impression, encore, que ce geste semblait très lointain. Je souris, plus chaleureusement que la dernière fois ... sourire qui s'effaça rapidement lorsqu'elle posa sa dernière question. Je me dégageai un peu, je ne savais pas si je devais en parler ou pas. Est-ce que ça serait bien prudent? Je ne pensais pas que mes ... mes visions étaient bien normales. Ca n'était jamais normal d'en avoir ... Enfin je ne savais pas. Je mis du temps à répondre, de toute façon je devais bien. Je respirai pofondément et commençai mon histoire, lentement.

- Je ne sais pas trop comment je l'ai su. Enfin si je sais, mais je ne sais pas ...

Je me tortillais les doigts en même temps que je parlais. Ce que je disais n'avais absolument pas de sens, il fallait que je me ressaisisse.

- Quand je me suis réveillée je ne me souvenais de rien, mis à part de ma mort. Je ne sais absolument pas qui je suis, je pense qu'on m'appelle Nena car quelques minutes après mon réveille, je me suis comme endormie et j'ai entendu une femme qui essayait de me réveiller et qui m'appelait Nena, je pense que c'était ma mère. Je me suis ensuite réveillée en sursaut. Je me suis dit que ça n'était qu'un souvenir qui revenait, mais c'était tellement réel. La deuxième fois que ça m'est arrivé un peu avant de rencontrer Thomas. J'ai vu des gens tristes et je me suis vue moi dans un lit d'hôpital, j'ai entendu que j'étais dans le coma ...

Je marquai une petite pause avant de reprendre en esquissant un sourire sans joie.

- Puis la troisième fois, c'était avec Thomas. C'était pas tout à fait pareil, j'étais encore un peu consciente et là j'ai vu un jeune garçon étendu sur un lit, son père pleurait puis quelqu'un est entré et à traité le garçon de démon. Puis c'est ... c'est tout. Pour le moment je n'ai eu que ça.

J'hésitais à lui faire par de ce que je pensais de ces visions, mais après tout, elle n'allait pas me chasser ni me punir je pense, je devais pouvoir lui en parler.

- Je penses que c'est une sorte de connection avec la vraie vie. Je sais, ça fait bizarre d'entendre ça, ça fait science-fiction. Mais je pense que c'est ça. Mais je n'ai pas encore totalement compris comment ça fonctionnait.

Elle ne me croyait pas, elle pensait que c'était de simples halucinations. Je mentirais si je disais que ça ne me soulageait pas, je voyais ça aussi comme un cadeau empoisoné, je ne savais pas ce qui en découlerait ; mais je mentirais également si je disais que je ne me sentais pas frustrée. Avoir des visions comme celles-là, ça procurait une certaine ... supériorité. Je suis sûr que si tout le monde le savais, ils seraient tous d'un coup plus attentif à moi. Je pouvais voir des choses que les autres ne verraient pas, j'aurais été l'unique lien avec leur famille, pour une fois j'aurais été importante. Après tout elle devait avoir raison, ce n'était rien. Je sortis tout à coup ...

- Alors ne m'appelez plus Nena

Mon ton avait été plus sec et plus froid que je ne l'avais voulu, mais une certaine amertume m'empêchait de parler convenablement.

- Après tout si ce sont des halucinations, ça veut dire que tout ce que j'ai vu est faux. Je reviens donc au point de départ, sans souvenir. Avant j'avais un surnom, j'avais des visages qui semblait être ceux de ma famille, mais maintenant. Mais ce n'est rien, ce n'est pas grave de toute façon, ce n'est pas comme si j'avais perdu enormément.

Ma dernière phrase fut particulièrement sarcastique. D'un coup je me sentis encore plus déposédée qu'avant, je n'étais réelement plus personne. Avant je m'appelais Nena, maintenant je m'appelais Personne. Quel joli prénom, il m'allait comme un gant en plus. Mes souvenirs, bah, pourquoi faire, j'allais vivre éternellement à Hollow Dream!
J'eus soudain une impression de froid immense au plus profond de moi. Je me souvins de ma promesse faite à Thomas, je devais rester humaine! J'avais l'impression que ce froid ne présageait rien de bon et que si je n'esperais pas à nouveau il m'arrivait quelque chose de terrible ...
Il disparut.
J'en revins au fils de mes pensées. Je ne voulais pas rester plus longtemps ici. Je pensais que le fait d'apprendre que ce que j'avais vu jusqu'à présent ne valait pas une attention particulière allait me redonner le moral mais ce fut tout le contraire! Je me tassai encore un peu plus dans mon fauteuil, je brûlais d'envie de demander si j'avais une chambre où dormir, mais je risquais de parraître impolie et au fond, je ne voulais pas blesser l'une des seules personnes qui daignait m'adresser la parole depuis le début de tout ces mauvais évenements. J'en avais marre de parler de moi maintenant, puis je n'avais plus rien à dire. Je m'étais fermée à toutes questions, je n'avais plus envie de répondre. A son tour peut-être?Je lui demandai sur un ton toujours sec, mais plus aussi froid :

- Et vous, vous êtes qui exactement?

Mary sentit la jeune fille se refermer comme un huître, vexée et décue de ne pas être crue. Elle répliqua d'un ton froid et désabusé. Mary ne comprenait pas, elle n'avait pas du parler assez clairement. Elle n'avait pas dit qu'elle ne croyait pas la frêle adolescente! Elle secoua doucement la tête.

- "Nena, je ne mets pas ta parole en doute. Tu m'as mal comprise. J'ai dis que ça pouvait être des hallucinations. Mais cela peut aussi être un phénomène du à ton cerveau qui fon,ctionne différemment, maintenant qu'il est comme endormi. Il existe peut-être un lien entre le réel et ici et tu es peut-être ce lien."

La jeune fille s'était tassée dans son fauteil, comme une enfant qui boude. Mary sourit, se voulant réconfortante. Sourire qui disparut quand Nena lui demanda qui elle était exactement d'un ton sec. Elle fronça les sourcils devant ce ton qui ne lui plaisait pas forcément. Mais la métisse était médecin, patiente et habituée à ce genre de réactions. Son sourire revint alors bien vite.

- "Qui je suis? Eh bien, je suis interne en neuro chirurgie. J'étudie le cerveau et je soigne les gens qui ont des problèmes dans ce domaine. Autant dire que je suis assez calée dans ce domaine."

Son sourire se fit amer :

- "Du moins, je le pensais. Je m'étais toujours demandée ce qui se passait quand les gens étaient dans le coma. Eh bien maintenant, je le sais..."

Elle soupira :

- "J'ai vu des gens se réveiller alors que tout espoir semblait vain. Et l'espoir, c'est ce qui nous fait vivre Nena. Ne perds jamais espoir ou tu te transformeras en créature, sans aucun espoir de retour."

Elle haussa les épaules :

- "Et si tu veux une biographie de ma vie, je vais faire court : mon père était un indien, ma mère une française. Ils se sont aimés, ils m'ont eu. Ma mère s'est suicidée pour conserver sa dignité. Elle était atteinte d'une maladie incurable. Là encore, elle aurait pu garder espoir..."

Son ton se fit lointain. La petite fille en elle souffrait toujours d'avoir été ainsi abandonnée par sa mère tant chérie. Elle cligna des yeux et revint à Nena :

- "Sinon, je suis mariée et j'ai une petite fille. Et tout a basculé. Un stupide accident de la route..."

Elle haussa à nouveau les épaules et sourit.

- "Je suis arrivée il y a un peu moins d'un an. Et j'ai organisé la résistance humaine. Nous avons cessé d'être des rpoies sans défenses, des brebis à la merci des loups. Maintenant, les créatures ont bien plus de mal à nous avoir. Autant te dire qu'elles me détestent. Mais pas assez pour ne pas conclure une alliance entre humains et chimères contre les Ombres. Ombres et Chimères se détestent encore plus. Nous, nous sommes juste de la nourriture, nous avons un intêret quand même..."

Elle se passa une main dans son opulente chevelure d'ébène.

- "Voilà. D'autres questions Nena? N'aie pas peur, je répondrais à toutes dans la mesure de mes possibilités."

Mary regardait avec intêret les changements d'expression de Nena, cherchant ainsi à deviner ses pensées. Elle était lovée dans le fauteuil, ayant pris soin auparvant de se déchausser ce qui fit sourire la métisse. Elle semblait perud dans ses pensées et Mary attendit qu'elle consente enfin à lui répondre avec patience.

Ce qu'elle fit, breduillant qu'elle aimerait faire un brin de toilette, avant de dormir. Mary sourit et hocha la tête, avant de se lever gracieusement, féline, un peu plus sobre que l'adolescente.

- "Pas de problème, je vais te faire visiter vite fait le complexe et nous finirons par les douches et ta chambre, d'accord?"

Elle invita Nena à la suivre et lui fit visiter le bas, avant de se diriger vers l'étage.

[ Chambre de Yelena, tu ouvres le topic?]